Didier Louis est, avant tout, un homme de passion et c’est ainsi qu’il a fait sa vie. Passion pour le cyclisme et pour l’hippisme. Bercée par les exploits du roi de la « petite reine », Jacques Anquetil, et par ceux des trotteurs élevés dans le Pays d’Auge, sa terre natale, l’enfance de Didier Louis déterminera son itinéraire professionnel : le vélo, d’abord, puis les chevaux. On aura deviné que ce sont ces derniers qui en font aujourd’hui l’hôte de cette page, où il explique le pourquoi et le comment de sa présente activité au sein du monde des courses et de l’élevage,
Homme de passion, écrivions-nous en introduction, mais homme de challenge ; Egalement, animé par un esprit sportif qui va de pair avec son caractère… Didier Louis a commencé dans le cyclisme, comme il le fera plus tard dans l’hippisme, par la compétition, la meilleure école qui soit, faite de courage, de rigueur et de volonté. : “J’ai mené une carrière de coureur cycliste amateur à un bon niveau, dans les années soixante-dix”, se souvient-il.
Dans là foulée, je me suis intéressé à la technique et à tout ce qui pouvait apporter un plus en la matière et j’ai ouvert un magasin de cycles, qui n’a pas tardé à attirer nombre de passionnés et de professionnels, étant même récompensé du “Mercure d’Or” en 1980. Fort de ce succès en France, j’ai développé cette activité en Amérique du Nord, dans l’Etat du Maine, où j’ai racheté une usine de cadres en carbone en 1990, Simultanément, j’ai donné libre cours à ma passion pour le cyclisme en animant, en tant que directeur sportif, ma propre équipe, qui fut, tour à tour, celle des frères Madiot, de Thierry Marie ou encore du russe Berzin. En vertu de quoi, j’allais être sollicité pour diriger la grande équipe internationale du CSK Moscou. Mais, pendant ce temps, là deuxième passion de jeunesse de Didier Louis « frappe à la porte » : les courses de trotteurs le rattrapent ! L’appel de la compétition, d’abord, donc, par l’entremise de Roger Vercruysse et de son école de drivers amateurs. Une vraie complicité naît entre les deux hommes et l:’élève, enthousiaste, obtient ainsi encore davantage du maître : «Roger Vercruysse m’a énormément appris, commente Didier Louis. C’est à lui que je dois ma percée dans le métier, d’autant que c’est sur ses conseils avisés que j’ai acquis le cheval qui finira de sceller mon destin, Deus, avec lequel j’ai débuté et réussi ma carrière de driver amateur, le menant plusieurs fois au succès.
Parallèlement, Deus gagnera une épreuve “à événement” et amassera un million de francs en quelques mois. Cette réussite m’avait apporté tant de joie, que je décidai de consacrer tout mon temps aux chevaux, afin, à la fois, de parfaire mes connaissances dans le domaine et d’essayer d’y transposer les miennes, celles que j’avais acquises dans le Cyclisme.
Assistant, pendant plusieurs mois, d’entraîneurs de renom, comme Michel Chariot, Michel Lenoir ou Pierre Vercruysse, j’en acquiers la certitude que cyclisme et hippisme se font écho : la victoire y dépend à la fois des qualités physiques et mentales de l’athlète, mais encore des stratégies de course et des options prises dans le peloton. Ma décision était prise : j’allais mettre mes compétences naissantes, mais que je pressentais assurées, dans le monde des courses, au service de propriétaires néophytes ou désirant un soutien.»
Un dispositif complet
Didier Louis ne devait pas attendre longtemps pour que ses conseils « fassent tilt », ainsi qu’il le relate : « Recommandé à un groupe de propriétaires, alors qu’il n’avait que 2 ans et n’était pas qualifié, Jackpot du Relais deviendra un sujet classique. Acheté à l’amiable, en cours de carrière de course, Good Atout a brillé maintes fois parla suite, gagnant notamment un quinté et devenant étalon. Acquise en vente publique, Festina de Riez s’est ensuite relancée et est aujourd’hui poulinière. Achetée yearling, auprès d’un grand professionnel, Klarisse de Javie a été une bonne jument. En 2007, il y a eu Prosper Oul Dada, Quandar ou Quartz de Bougy. Pour l’avenir, je crois, en, particulier, en Pharaon Blue et Quick Blue. »
Didier Louis insiste : il n’est pas courtier, Sa démarche va au-delà du courtage : « Je souhaite faire partager ma passion et ma réussite de découvreur et de manager de champions, grâce à mes expériences passées et présentes de la compétition sportive de haut niveau, à mes relations dans la filière et à mes connaissances en droit des affaires.
Mon objectif est de permettre à celui que cela intéresse d’être propriétaire en se dégageant des contraintes techniques et administratives, pour ne plus retirer de son statut que le seul plaisir. J’ai une équipe efficace autour de moi et, ensemble, nous offrons tout un éventail de services, qui vont de la simple acquisition d’un cheval à la gestion complète de sa carrière de course, jusqu’à son éventuelle revente, en passant par l’entraînement, l’hébergement, le suivi vétérinaire.
A cet effet, nous disposons d’un centre d’entraînement et d’élevage. Une société y a été créée, à savoir le « Haras IDEF ». Ajoutons, pour conclure, qu’ayant ses couleurs au trot comme au galop, Didier Louis entend développer son activité, pour l’heure balbutiante, dans cette dernière spécialité. Voilà, décidément, un homme entreprenant. Pour, tous renseignements, s’adresser à Didier Louis
Paristurf
Janvier 2006