Acheter un cheval en direct n’est pas à la portée de toutes les bourses. Un yearling, c’est-à-dire un cheval de galop de moins de deux ans (du 1 er janvier qui suit sa naissance au 1 er janvier de l’année suivante), coûte de 5.000 à 2 millions d’euros. « Le prix se fixe selon le pedigree de l’animal, sa conformation, sa précocité, etc. », note-t-on chez France Galop. Le marché des trotteurs est plus abordable. « Le prix d’un cheval qui a déjà couru ou qui est qualifié vaut de 1.500 à plusieurs centaines de milliers d’euros au meilleur de ses performances », précise la fédération des trotteurs Cheval Français.
« Jeune, un cheval de trot se paie de 10.000 à 15.000 euros et en carrière de course entre 50.000 et 100.000 euros », précise Didier Barlogis, spécialiste de l’investissement en trotteurs. Opter pour un cheval plus âgé, deux ans par exemple, réduit le temps d’attente entre l’achat et les débuts en course, mais les prix sont forcément plus élevés. Quant au cheval prêt à courir, le marché devient inabordable pour l’investisseur lambda. Au prix d’achat, il faut ajouter les frais d’entretien, de l’ordre de 1.000 à 2.500 euros par mois, selon l’entraîneur.
Acheter des parts
On peut cependant acheter un cheval en copropriété (5 à 10 associés maximum). « Je propose l’achat d’un cheval prêt à courir (galopeur ou trotteur) en parts à partir de 5.000 euros », explique Didier Louis, un spécialiste de ce type d’investissement. L’acheteur devra aussi débourser une quote-part sur les frais d’entretien, de l’ordre de 220 à 320 euros selon le cheval et l’entraîneur.
Colette Sabarly -Les Echos