Le Pur sang
Le Pur sang est le cheval d’hippodrome par excellence, dont la qualité essentielle est la vitesse dans les courses de galop (plat ou obstacles). Dans les courses plates au galop, on distingue le « Sprinter » qui excelle sur 1000 m, le « Miler », cheval de 1600 m, le « Classique » dont la distance la plus recherchée et de 2400m, et le « Stayer » qui court sur de plus grandes distances. Les Pur-sang entrent en général à l’entraînement dès l’âge de 18 mois, et courent leurs premières courses vers 2 ans. Les courses de galop sont parmi les plus prestigieuses, et les meilleurs Pur-sang participent à des épreuves internationales aux règlements harmonisés entre les pays.
En France, les plus connues en plat sont le prix de l’Arc de triomphe, le Jockey club, le prix de Diane… et pour l’obstacle, le Grand steeple chase de Paris, la Grande course de haies, le prix du Président de la République. Les vainqueurs de ces grandes courses dites « de groupe » font l’objet d’un marché international très actif où ils atteignent souvent des prix fabuleux. Dans ce contexte, et malgré des effectifs réduits, la France de par sa qualité de son élevage et la valeur de ses programmes de courses occupe une place de choix. Mais le Pur-sang est également très fréquemment utilisé en croisement, et participe ainsi à l’amélioration de bon nombre d’autres races de chevaux. Son croisement avec l’Arabe a notamment donné l’Anglo-arabe et, avec les jumenteries locales, le Selle français. En race pure, il est parfois utilisé comme cheval de selle pour l’équitation.
La principale région d’élevage du Pur-sang est la Basse-Normandie, notamment autour du haras du Pin (Orne). Il existe cependant d’excellents élevages dans beaucoup d’autres régions. Cette race est en fait internationale et est élevée dans de très nombreux pays parmi lesquels la Grande-Bretagne, l’Irlande, les Etats-Unis et la France sont les plus réputés. Wikipedia
Chevaux de course : l’AQPS
Cet acronyme qui signifie “Autres Que de Pur Sang” désigne depuis le 11 février 2005, une race de chevaux dont la gestion du Stud Book a été confiée à France Galop. L’appellation A.Q.P.S. regroupait auparavant deux catégories de chevaux : les chevaux de selle français et le anglo-arabes sélectionnés depuis de nombreuses années pour la course. On a peu l’habitude de voir des trotteurs en courses de galop. Pourtant, dans les années 1980, Novgorod TF s’était hissé au meilleur niveau en Obstacle à Enghien. Les AQPS sont moins précoces et moins rapides que les pur-sang anglais. Dans la discipline du plat, ils ne peuvent rivaliser avec les pur-sang. En revanche, dans les courses à obstacles, leur résistance en fait de redoutables adversaires. Le meilleur exemple est Al Capone II. Cet A.Q.P.S. a battu les meilleurs pur-sang anglais au cours de sa carrière, remportant une fois le Grand Steeple-chase de Paris et sept fois son équivalent hivernal, le Prix La Haye Jousselin. Depuis 2000, Al Capone Il a sa statue sur l’hippodrome d’Auteuil. Wikipedia
Chevaux de course : Le trotteur français
Etant donné sa sélection, le Trotteur français est essentiellement orienté vers les courses de trot, qu’elles soient attelées ou montées, qui sont très en faveur en France. Pour participer à une course de trot, tout trotteur doit avoir passé avec succès les épreuves de « qualification », c’est-à-dire courir le kilomètre dans un certain temps. Ces épreuves éliminent des courses de trot près de 50% des animaux présentés et participent donc également à la sélection de la race. Parmi les courses les plus importantes, il faut citer le prix d’Amérique (attelé) et le prix de Cornulier (monté) qui ont fait la gloire des Ourasi , Reine du corta , Vive ludoise, Arcadia , Cocktail jet, Abo volo.
L’élevage du Trotteur français est très concentré dans la Basse-Normandie, surtout dans la circonscription des haras de Saint-Lô et du Pin. Plus généralement, on le rencontre dans tout le quart Nord-ouest de la France, dans la circonscription de Cluny, les Pays de la Loire, le Sud-ouest. Beaucoup d’éleveurs n’ont guère plus de deux ou trois juments et, souvent, ils élèvent, dressent, entraînent et font courir eux-mêmes leurs produits. Les juments sont catégorisées en fonction de leurs performances et de celles de leurs produits. Depuis 1994, la mise à la reproduction est réservée aux meilleurs d’entre elles. Les juments Trotteur français inscrites au livre généalogique peuvent bénéficier de « primes de sélection » distribuées à l’occasion de concours régionaux et d’un concours national annuel à l’hippodrome de Vincennes. Ces primes permettent une conservation des modèles et une sélection des reproducteurs. Par ailleurs, les étalons de cette race ne peuvent être admis à la monte publique en race pure que s’ils présentent des références minimales :
– soit avoir été classé dans les trois premiers d’une course de groupe, soit avoir obtenu au cours de leur carrière, lors de courses victorieuses, cinq fois une réduction kilométrique inférieure ou égale à :
- 1’19″5 au kilomètre à l’âge de 3 ans
- 1’18″5 au kilomètre à l’âge de 4 ans
- 1’17″5 au kilomètre à l’âge de 5 ans
- 1’16″5 au kilomètre à l’âge de 6 ans ou plus
Les records sont pris en considération :
- Dans les courses organisées sur les hippodromes de Vincennes, Enghien, Cagnes-sur-Mer.
- Dans les courses dites « principales », dont la liste est publiée chaque année par le Service des haras sur proposition de la Société d’encouragement à l’élevage du cheval français. Wikipedia
Chevaux de courses à vendre
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